dimanche 25 août 2013

Lucia Antonia, funambule de Daniel Morvan aux éditions Zulma


Suite à la mort d'Arthénice, sa partenaire funambule, Lucia Antonia est bannie du cirque familial fondé par son arrière grand-père Alcibiade. Elle décide de poser ses affaires pour quelques temps dans un village de bord de mer au milieu des salines. Elle y rencontre Eugénie et Astrée, mère et fille, un artiste peintre et un garçon voilier qui l'aideront à faire le deuil de l'être aimé. Pendant cette période, elle consigne dans de petits carnets des fragments de sa vie:

"Lorsque je suis sur le fil je ne pense pas à elle.
Je ne suis heureuse que sur le fil.
Je ne suis heureuse que pensant à elle."

"Encore ensommeillée, je marche en rompant les fils d'argent tissés dans la nuit. L'eau de la saline me reflète à l'envers comme un miroir à plat."

"J'appartiens au ciel et à la terre, comme un chien attaché à deux laisses. Le seul lien qui ne m'étrangle pas est un fil d'acier de quatorze millimètres."





Entre douce rêverie et souvenirs poétiques, les carnets de Lucia Antonia nous plongent dans l'univers onirique du cirque, des acrobates et des funambules. Sous la forme d'une succession de petites notes, la magie opère. Entre ciel et terre, la voix mélodieuse de Lucia Antonia ressuscite son amour Arthénice et nous fait osciller entre mélancolie et émerveillement.


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